La triste nouvelle s’est rapidement propagée à travers le monde. L’ancien chef d’État ghanéen Jerry Rawlings est mort le jeudi 12 novembre 2020 à Accra au Ghana. Considéré comme le père de la démocratie ghanéenne, Jerry Rawlings a quitté la terre des hommes à l’âge de 73 ans.
La nouvelle fut choquante pour toute l’Afrique. La mort de Jerry Rawlings est une perte pour le continent africain et même pour le monde entier au vu du rôle important qu’il a joué dans l’instauration de la démocratie dans son pays, le Ghana.
Admis dans un hôpital à Accra, il y a une semaine selon des médias ghanéens, Jerry Rawlings n’a pu vaincre ce mal qui le rongeait depuis 7 jours. Il serait décédé d’un arrêt cardiaque.
Fils d’un père écossais et d’une mère ghanéenne, Jerry Rawlings devient pilote de chasse et s’intéresse vite à la politique. En 1979, il organise le coup d’État qui renverse le régime de Fred Akuffo. Mais il cède le pouvoir au gouvernement civil du président Limann.
En 1992, après avoir démissionné de l’armée et fondé le National Democratic Congress (NDC), Rawlings engage son pays sur la voie de la démocratisation. Élu démocratiquement en 1992 à la présidence, il sera réélu en 1996 pour un second mandat. Il a dirigé le pays de 1981 à 2001.
Même après sa retraite politique, Jerry Rawlings a continué à apporter sa contribution à l’avancement de la démocratie non seulement dans son pays, mais dans plusieurs pays africains, notamment la Côte d’Ivoire. Amoureux de ce principe fondamental gage de paix, Jerry Rawlings ne manquait pas d’intervenir dans les crises en appelant à la paix.
En moins d’une semaine, l’Afrique perd ainsi deux de ses grands hommes d’État, qui ont dignement servi leurs nations. Trois jours après le départ du Malien Amadou Toumani Touré, c’est le Ghanéen, Jerry Rawlings qui quitte la terre des hommes.
Drissa DIANE
7info.ci