La ville de Goma dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC) a été le théâtre d’un carnage entre le 27 et 29 janvier. Selon un rapport provisoire de l’Organisation des nations unies (ONU) du mardi 4 février 2025, les affrontements ont fait près de 3 000 morts, dont 2 000 ont été enterrés par des membres de la Croix-Rouge congolaise.

“Au moins 2 000 corps ont été enterrés par les communautés et selon les chiffres de l’OMS qui viennent de sortir aujourd’hui, il y a 900 corps qui sont toujours dans les morgues des hôpitaux de Goma.

De nombreux corps en état de décomposition restent dans certaines zones, notamment à l’aéroport et à la prison de Goma“, explique Sidi Mohamed, directeur adjoint du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Selon les organisations humanitaires, la pénurie de médicaments, fait craindre un risque d’épidémies de choléra, de rougeole et de Mpox.

LIRE AUSSI : Goma, le M23 annonce un cessez-le-feu humanitaire

Positionnés depuis plusieurs semaines autour de Goma, les rebelles du M23, appuyés par des troupes rwandaises, ont fait leur entrée dans la ville le dimanche 26 janvier 2025.

Après quatre jours de combats à l’arme lourde, le jeudi 30 janvier, elle est tombée aux mains des assaillants.

Après cette victoire, le groupe rebelle avait annoncé continuer d’avancer jusqu’à la capitale, Kinshasa.

Mais depuis le mardi 4 février 2025, les rebelles ont annoncé un cessez-le-feu humanitaire.