De la joie et également de la reconnaissance. C’est le sentiment qui anime le camp Guillaume Soro après la nouvelle de la décision de la grâce présidentielle prise par le président ivoirien Alassane Ouattara.

Cette grâce, le chef de l’État ivoirien l’accorde essentiellement à des prisonniers militaires et civils proches de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de l’ex-Premier ministre Guillaume Soro.

Cela ne laisse pas indifférent le camp de l’ancien président de l’Assemblée nationale en disgrâce avec les autorités ivoiriennes.

Joint par 7info, Traoré Mamadou, un cadre de Générations et peuples solidaires (GPS); le mouvement politique fondé par Guillaume Soro, exprime sa reconnaissance au président ivoirien.

 » Ma réaction est une joie immense et un grand sentiment de reconnaissance envers le Chef de l’Etat », fait savoir Traoré Mamadou.

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Selon lui, le chef de l’État ivoirien « vient de poser un acte historique qui va rester gravé dans la mémoire collective ».

En fin d’après-midi du jeudi 22 février 2024 à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS), Alassane Ouattara a décidé d’accorder sa grâce à 51 prisonniers militaires et civils et a ordonné la remise en liberté provisoire à plusieurs autres.

Parmi les bénéficiaires, on retrouve l’ancien général des Fanci Dogbo Blé Bruno, proche du président Laurent Gbagbo. On retrouve également sur liste des proches de Guillaume Soro dont Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul et Me Affoussiata Bamba Lamine.

« Je lui souhaite d’aller plus loin en prenant une loi d’amnistie afin de faire inscrire mon leader Guillaume Soro, Laurent Gbagbo et Blé Goudé sur la liste électorale », souhaite Traoré Mamadou.

Pour le collaborateur de Guillaume Soro, il n’y a pas de doute que le président Ouattara aille dans ce sens « très bientôt ».

Richard Yasseu