« Ma plage, mon pays » est une activité éco-citoyenne, initiée par l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire. Ce samedi 23 avril, la Chargée d’Affaires Katherine Brucker a convié plusieurs bénévoles sur les plages de Grand Bassam afin d’assainir l’espace envahi par des déchets.
« Les ivoiriens doivent savoir qu’ils ont un beau pays, qu’il faut entretenir » a exhorté Katherine Brucker, au micro de Poleafrique.info, à Grand Bassam. Ce samedi, ils étaient plus de 1000 volontaires, de nationalités différentes, à épurer 2 km de plage, dans cette cité balnéaire. Une initiative de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la journée internationale de la Terre, commémorée tous les 21 avril.
« C’est quelque chose qui est très important surtout pour l’environnement et attirer les ivoiriens sur les problèmes environnementaux dans leur propre pays. C’est aussi une occasion pour encourager le recyclage. Nous sommes avec une entreprise spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques afin d’aider à la préservation de l’environnement dans le pays. Cela fait 48 ans que nous avons commencé cette action aux États-Unis avec des millions de personnes qui ont marché en faveur de l’environnement. Donc depuis, cette journée est commémorée » a t-elle réagi, avant d’inviter l’ensemble de la population ivoirienne, à lui emboiter le pas, en s’appropriant cette action éco-citoyenne.
« Les ivoiriens ont une responsabilité face à leur propre pays. Il faut avoir des poubelles un peu partout sur les plages. Ils doivent se dire qu’ils ne doivent pas jeter les ordures dans la mer. Aujourd’hui, j’ai vu une île flottante de plastiques dans la lagune à quelques kilomètres d’ici, et c’est dangereux pour l’environnement. Nous sommes venus ici parce que c’est une ville touristique et il faut l’entretenir » a t-elle poursuivi.
Selon plusieurs organisations de lutte pour la préservation de l’environnement, dans quelques années, les déchets plastiques contenus dans la mer, pourraient atteindre la taille du Mexique. Une situation alarmante qui a poussé les autorités américaines en Côte d’Ivoire à cette action en faveur des berges. Des bénévoles à ce sujet, ont bien voulu confier leurs sentiments à Poleafrique.info
« Je suis là parce qu’en tant que Suisse nous aimons quand tout est propre. Nous résidons à Abidjan et donc, il était important de participer à cette activité. Le message est simple, nous devons tous savoir qu’il est plus que nécessaire pour notre vie et notre santé, d’assainir notre cadre de vie » s’est exprimé Guillermo Fernandes, ressortissant suisse.
Clément Fodio, lui est ivoirien. Il invite au civisme. « Il faut garder son environnement sain. Nous attirons beaucoup de touristes et ce n’est pas bien en tant qu’ivoirien de savoir que nos plages présentent un visage aussi pâle. A mon avis, il faut sensibiliser et inculquer le civisme aux populations. Il faut faire comprendre aux gens que garder un environnement sain, est bon pour soi même et pour son pays » a t-il affirmé.
L’opération « Ma plage, mon pays » s’est achevée après deux heures de tri de déchets plastiques, sur les plages de Grand Bassam. L’Ambassade des États-Unis a offert en clôture de l’événement, un concert musical aux nombreux bénévoles qui ont pris part à l’activité. Reste désormais aux ivoiriens et à la population de Grand Bassam en premier, à la rendre pérenne.
Éric Coulibaly
Source : Rédaction Poleafrique.info