Dans une déclaration dont 7info a reçu copie, les Associations des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire ont réagi à la grève des dans le secteur éducation-formation ivoirien. Elles appellent les différentes parties à poser des actes pour faire renaître la confiance et susciter l’apaisement dans le milieu scolaire.
La grève des enseignants ne laisse pas indifférentes les Associations des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire.
Dans une déclaration dont 7info a reçu copie et une vidéo, elles appellent les différentes parties à poser des actes pour faire renaitre la confiance et susciter l’apaisement dans le milieu scolaire.
Selon cette organisation que dirige Aka Claude, la grève a été largement suivie sur l’ensemble du territoire national.
« Ne cachons pas le soleil avec la main » soutient-il comme constat. Non sans ajouter que « l’école est bloquée », qu’« aucune négociation sérieuse n’est encore engagée » et que « des propositions de sanctions sont annoncées par les ministres ».
Pour cette organisation, « solliciter une prime incitative et compensatoire est tout à fait juste et normale pour la corporation » au regard des conditions de vie et de travail.
Aka Claude fait remarquer que les enseignants « sont les seuls fonctionnaires qui travaillent partout dans les villages, dans des hameaux les plus reculés du pays, dans des conditions souvent très difficiles, sans eaux, sans électricité, aucune commodité, agressés le plus souvent de façon récurrente par certains parents d’élèves indélicats ».
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Toutefois il s’inquiète des éventuelles conséquences de cette grève des enseignants entamée le 3 avril 2025.
« Cette grève reconductible qui est largement suivie, va entraîner si on n’y prend garde, le blocage total de l’école », craignent les associations des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire.
Cette organisation craint surtout qu’avec cette grève, la tenue des examens à grand tirages ne soit compromise ainsi que les évaluations du PASEC en cours et une récupération politique de la situation.
Elle invite en conséquence « les enseignants et le gouvernement à accorder leurs violons chacun en ce qui le concerne pour que la grève s’estompe » après les deux premiers.
Dans ce même sens elle appelle les enseignants à reprendre les cours afin de créer les conditions d’un dialogue franc et sincère.
Et plaide « en direction des ministres en leur demandant d’aller dans le sens de la signature d’un accord tacite avec les enseignants pour faire renaitre la confiance et susciter l’apaisement dans le milieu scolaire ».
Richard Yasseu