Des fonctionnaires du secteur Éducation-Formation de Côte d’Ivoire ont entamé une grève de 72 heures (du 15 au 17 octobre). À Abidjan comme à l’intérieur du pays, les salles de classe sont fermées et les cours sont suspendus dans plusieurs écoles publiques. Les initiateurs de cet arrêt de travail exigent l’instauration d’une prime trimestrielle.
Depuis le mardi 15 octobre 2024, le secteur éducation-formation est secoué par une grève. Les enseignants réclament une prime trimestrielle.
Mais à combien s’élèvent ces primes ?
Etilé Aboh Frédéric est membre du bureau exécutif national de l’Union nationale Instituteurs pour le Changement (UNIC). Son mouvement fait partie des organisations syndicales initiatrices de la grève.
Il lève un coin de voile sur ce que les enseignants mécontents exigent du gouvernement ivoirien.
« Nous réclamons une prime trimestrielle pour tous les enseignants. Nous réclamons 600 000 FCFA pour le plus petit grade et une augmentation de 50 000 FCFA par grade », confie-t-il à 7info qui l’a joint.
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Le gouvernement ivoirien, va-t-il satisfaire les revendications des enseignants ? La question reste posée.
Le 17 octobre, dernier jour de la grève, Anne Désirée Ouloto, ministre de la Fonction publique va présider une réunion du comité consultatif de son ministère.
À l’ordre du jour de la rencontre, l’examen des revendications relatives aux primes d’incitation des fonctionnaires grévistes est inscrit.
Selon Etilé Abo Frédéric, les différents syndicats d’enseignants souhaitent que le premier paiement soit effectif le premier trimestre de l’année 2025.
« Nous voulons que cela rentre en vigueur dès 2025, pour que le premier paiement s’effectue fin Mars 2025 », confie-t-il à 7info.