Les grossesses à l’école sont passées de 3000 à 5000. Le constat a été fait lors d’un panel organisé par le CIDFOR. Des mesures destinées à la prise en charge des filles mères et enceintes ont été prises.
Le Centre Ivoirien pour le développement De la Formation professionnelle a organisé un panel le 11 octobre 2021. Les discussions avaient pour thématique « égalité de chances entre filles et garçons en Côte d’Ivoire, quelle réalité ? ». Essey Célestine a fait des précisions sur la situation des grossesses en milieu scolaire : « Nous étions autour de 4000 cas, avec la sensibilisation, nous sommes descendus à 3100 avant 2020. Aujourd’hui, nous sommes à 5000 cas, à la suite du confinement. Il a fait grimper les chiffres à l’avènement de la Covid 19. »
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Madame Essey a ajouté que dans les lycées et collèges, des outils sont dédiés aux jeunes filles en grossesse. Il s’agit du report de scolarité. Cela permet de réduire les cas d’abandon scolaire des élèves enceintes. Le constat est que les parents sont informés tardivement. Résultat, les filles passent à côté de prises en charge convenable.
Par ailleurs, l’Unicef apporte un appui financier au ministère pour la réinsertion des filles enceintes et mères. Les régions les plus touchées par le phénomène sont le Gontougo, le Tonkpi, l’Indénié Djuablin. Les sensibilisations se poursuivent pour contenir cette avancée des grossesses à l’école.