Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), appelle au renforcement de la protection des droits des jeunes filles scolarisées ainsi qu’au sens de la responsabilité des parents dans l’éducation de leurs enfants. La raison, le nombre de grossesses en milieu scolaire est en hausse en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire enregistre une augmentation de l’ordre de 15,30% de grossesses en cours de scolarité pour l’année scolaire 2023-2024.
Cette hausse a été enregistrée entre septembre 2023 et mai 2024. Comparativement à la même période scolaire (2022-2023), elle s’élevait à 3 588 cas, a annoncé le CNDH.
La Nawa avec 409 cas, enregistre le plus fort taux des 31 régions. Elle est suivie du Tonpki (408 cas), Poro (254 cas), Gontougo (253 cas), Hambol (238), Agneby-Tiassa (201 cas), Indénié Djuablin (198), Grands Ponts (181), et (160) dans le Cavally…
Le CNDH a révélé qu’une élève en classe de CM2, âgée de 14 ans, est décédée, le mardi 21 mai 2024 « après un avortement clandestin suite à une grossesse dont l’auteur s’avère être le directeur de l’école primaire publique Stade de Hiré ».
De plus, des élèves ont donné naissance au cours des examens du BEPC. L’une, âgée de 16 ans, a accouché en classe de 3ème à Duékoué pendant la composition de Physique-Chimie et une autre à Dabou.
Tristan Sahi
