Politique

Guillaume Soro condamné à 20 ans de prison ferme par le parquet d’Abidjan

Mis à jour le 28 avril 2020
Publié le 28/04/2020 à 6:40 , , , , ,

Malgré le soutien apporté par l’opposition ivoirienne, quelques heures seulement ont suffit au juge correctionnel du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau pour trancher l’affaire qui oppose l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro à l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’ex-Premier ministre du Président Laurent Gbagbo a été condamné à 20 de prison ferme, 4,5 milliards de FCFA d’amende et 7 ans de privation de droits.

Une lourde sanction certes mais sans surprise vue les faits dont il est accusé. Le député de Ferkessédougou a été condamné pour « détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux » portant sur la somme 1,5 milliard de FCFA ».

Ce procès tant attendu par l’ensemble des ivoiriens a duré quelques heures. Les preuves que détenait le collectif des avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire ont contribué à la célérité du jugement.

A lire aussi: LE PROCES DE GUILLAUME SORO OUVERT CE MARDI

Il n’y avait personne dans la salle d’audience pour défendre l’ex-leader de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles. Le procès s’est donc déroulé à sens unique. La cause ! Emile Suy Bi, membre du collectif des avocats de Guillaume Soro a expliqué qu’ils n’étaient au procès parce qu’« ont n’a pas été associés à la procédure d’instruction ». Accusation démentie par le collège des avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire

« Cette audience s’est tenue à la suite d’une phase d’instruction préalable rigoureuse, au cours de laquelle ces avocats ont été mis en situation de développer, sans aucune restriction ni empêchement, leurs moyens de défense », a soutenu Me Ben Méité.

A travers ce jugement rendu ce mardi 28 avril, l’Etat de Côte d’Ivoire vient de confirmer les propos du porte-parole du gouvernement qui avait attesté que « les procédures internes se poursuivent », ce après que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans un arrêt en date du mercredi 22 avril 2020, ait demandé aux autorités ivoiriennes de surseoir aux poursuites contre l’ancien chef rebelle.

Une condamnation qui compromet les ambitions présidentielles de l’ancien leader de la FESCI qui avait déclaré qu’il participerait à la course au fauteuil présidentiel d’octobre prochain.

Arnaud Houssou

7info.ci

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE