Le premier jour de la grève illimitée lancée par les centrales syndicales de Guinée a été un succès. Écoles et commerces fermés, routes désertes, Conakry, la capitale guinéenne était à l’arrêt, ce lundi 26 février 2024.
Cette situation de trouble fait suite à un appel à la grève générale lancé par des syndicats. A travers ce mouvement, les leaders syndicaux veulent obtenir la baisse des prix des denrées de première nécessité, la fin de la censure médiatique et la libération d’un syndicaliste de presse, le journaliste Sékou Jamal Pendessa, condamné depuis le vendredi 23 février à six mois de prison dont trois assortis de sursis.
LIRE AUSSI : Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya désormais général de corps d’armée
Cette mobilisation, lancée dans un climat de tension sociale, est un véritable test pour la junte au pouvoir depuis septembre 2021. La Guinée, il faut le rappeler, est sans gouvernement. Car la semaine dernière, le général Mamady Doumbouya a dissous le gouvernement et ordonné le gel des comptes bancaires des membres du gouvernement et la saisie de leurs passeports.
