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Guinée, le général Doumbouya dissout des dizaines de partis politiques

Mis à jour le 29 octobre 2024
Publié le 29/10/2024 à 12:25 , , , , , ,

Plusieurs dizaines de partis politiques de la Guinée n’ont plus le droit d’exister. Par décision, le gouvernement de transition a décidé de leur dissolution et la suspension de plusieurs autres.

 

53 partis politiques dissous, et 54 autres suspendus. C’est la décision du gouvernement de transition en Guinée.

Selon le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation de la Guinée qui fait l’annonce, la mesure fait suite à une évaluation des partis politiques.

Les autorités de ce pays reprochent à ces formations politiques de « non-respect » des conditions de constitution d’un parti politique.

À l’en croire, sur 211 partis politiques répertoriés dans le pays, certains sont introuvables.

« Ces partis politiques, depuis leur création, n’ont pas participé à une élection, ne possèdent pas de responsables, ne détiennent aucune adresse électronique ni physique.

À ce titre, ils ne bénéficient d’aucune existence légale auprès des autorités », fait savoir le ministre Ibrahima Kalil Condé, comme rapporté dans la presse locale.

Dans un rapport de 180 pages qui constituent les conclusions de l’évaluation des partis politiques, les autorités guinéennes font d’autres reproches à ces formations politiques.

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Ce sont entre autres « Agrément non valide du parti politique ; Non fourniture de la liste des membres de l’organe de direction;

Existence d’un conflit interne en cours entre les membres de l’organe de direction du parti politique;

Absence d’un compte bancaire au nom du parti politique, ouvert en République de Guinée ; Non tenue de la comptabilité annuelle de gestion du parti politique ».

La dissolution concerne 53 autres partis. 67 autres formations politiques sont mises sous observation pour trois mois.

On retrouve dans ce groupe le RPG Arc-en-ciel de l’ancien président Alpha Condé et l’UFDG de Cellou Dalein Diallo.

Ces derniers peuvent fonctionner normalement mais doivent résoudre les irrégularités relevées dans le rapport.

Richard Yasseu 

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