La présence des forces militaires françaises sur le territoire ivoirien pourrait se renforcer. Ce samedi 21 décembre, le sujet a été évoqué par le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko au cours de l’audience accordée à son homologue français des Armées, Florence Parly. 

C’est un renforcement qui s’inscrit dans le cadre d’un accord additionnel de défense signé entre la Côte d’Ivoire et la France. Au cours de leur rencontre ce samedi 21 décembre, les ministres Hamed Bakayoko et Florence Parly, l’ont indiqué.  » … Nous avons un partenariat stratégique avec la Côte d’Ivoire et ce partenariat s’appuie sur une base qui est elle-même stratégique pour la France en Afrique de l’Ouest. Il n’y pas meilleure position géographique que celle qui nous est offerte ici à Abidjan… l’accueil dont nous bénéficions ici en Côte d’Ivoire nous incite à confirmer, conforter cette présence française en Côte d’Ivoire tant que bien sûr nous y serons invités », a précisé la ministre française.

Le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko lui, a souligné que c’est un accord additionnel qui fait aller plus loin la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France. Lequel partenariat ajoute-t-il, est « stratégique », « décomplexé » et « gagnant-gagnant » dont la Côte d’Ivoire est fière.

La question du terrorisme a été également au centre des échanges entre Hamed Bakayoko et Florence Parly. Selon les deux ministres, avec l’avancée de ce fléau dans la sous-région ouest africaine, une mutualisation des efforts se présente comme une arme de lutte.

  » Le terrorisme est un fléau qui touche la bande sahélo-sahélienne, mais la question qui se pose maintenant est de savoir comment nous pouvons ensemble mieux combattre le terrorisme alors même que celui-ci est en train de descendre progressivement vers le sud, touchant des États tels que le Burkina Faso par exemple », a fait savoir la ministre française.

L’académie internationale de lutte contre le terrorisme basée à Jacqueville dans le Sud de la Côte d’Ivoire, n’a pas échappé aux échanges des ministres Hamed Bakayoko et Florence Parly. L’objectif, a indiqué la ministre française, est de réfléchir aux mécanismes pour donner les moyens nécessaires au bon fonctionnement de école. « L’objectif est que cette académie puisse recueillir le soutien, le financement internationaux lui permettant de développer ses activités », a-t-elle souhaité.

Richard Yasseu

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