D’une valeur de 500.000.000 FCFA, le complexe médico-psychopédagogique « AREEA-PAGE » qui portera le nom de l’ex-première dame Henriette Konan Bedié pour lutter contre «le Handicap intellectuel » ouvrira très bientôt en Côte d’Ivoire. Au centre de cette installation, une assistance sociale pour 150 enfants en situation de handicap intellectuel.
Bonne nouvelle pour les parents des enfants en situation de handicap intellectuel de Côte d’Ivoire. Ils verront bientôt leurs enfants être prise en charge et ce, grâce au bureau de l’Association pour la Réinsertion des enfants par une Éducation Adaptée dénommée AREEA qui ouvre bientôt dans le pays. Ce centre d’assistance social verra bientôt le jour à Bingerville. Il sera construit sur une superficie de 4280 m2 et constitué d’un foyer d’hébergement ainsi que de plusieurs ateliers d’apprentissage. Le centre pourra accueillir plus de 150 enfants, avec une prise en charge pluridisciplinaire personnalisée et adaptée à chaque enfant.
Ce complexe sera un véritable ouf de soulagement pour les parents d’enfants en situation de handicap intellectuel. car jusque-là il n’y avait qu’un seul centre pour accueillir ces enfants, celui situé à Cocody 2 Plateaux. En plus d’un foyer d’hébergement d’une capacité de 150 pensionnaires, le site de Bingerville disposera d’un atelier d’apprentissage qui permettra non seulement aux élèves d’apprendre, mais de faciliter également leur insertion dans le monde professionnel.
Le complexe médico-psychopédagogique portera le nom complexe Henriette Konan Bédié. Il va ouvrir ses portes en février 2019 après la tenue d’un dîner gala prévu le 30 novembre 2018 à Heden Golf Hôtel. Sa construction estimée à près de 500.000.000 de FCFA, bénéficie déjà d’un important soutien de l’Ambassade du Japon, évalué à 72.000.000 de FCFA.
Pour le Docteur Anne-Marie Dem Nacadie, présidente de l’AREEA, la vision première recherchée par l’association qu’elle dirige est de redonner une dimension humaine à la personne handicapée intellectuelle, en changeant le regard des personnes dites « bien portant » et susciter l’implication de l’ensemble delà société comme garante de leur droit de dignité. 
Diané Drissa, stagiaire
Poleafrique.info
