Faut-il craindre une flambée des prix des produits sur les marchés ?Avec la nouvelle hausse du prix du litre de l’essence, les Ivoiriens craignent une flambée des prix sur les marchés.
Il y a du nouveau sur les panneaux d’affichage des prix de carburant dans les stations depuis ce mercredi 1er février 2023 en Côte d’Ivoire. Pour ce mois, le litre de l’essence super plomb connait une hausse de 40 FCFA. Anciennement fixé à 775 FCFA, il est passé à 815 FCFA. L’augmentation ne manquera pas d’impacter les prix de biens d’autres produits de grande consommation sur les marchés. C’est en tout cas ce qu’estime Dr Roméo Boyé, un macro-économiste, modélisateur et chercheur à la cellule d’analyse de politiques économiques du Centre ivoirien de recherche économique et sociale (CIRES).
« Il faut savoir que l’essence est la matière première dans le transport. Le transport lui-même se trouve dans toutes les chaines de valeur de tout ce que nous avons comme biens et services. Donc, lorsque le carburant est impacté, cela à des répercussions sur le transport lui-même. Et il y aura ensuite un effet de boule de neige à tous les biens et services. Il faut donc s’attendre à une hausse des prix des biens et services. C’est ainsi que les choses devraient se passer à moins que l’État ne mette en place des politiques pour éviter une éventuelle flambée », analyse pour 7info, l’universitaire.
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Le coût du carburant n’avait pas connu de hausse depuis le mois d’octobre 2022. À cette date, on se souvient que le prix des produits pétroliers qui était jusque-là stable en Côte d’Ivoire le prix du litre de l’essence est passé de 735 FCFA à 775 FCFA, soit une hausse de 40 FCFA. Le gasoil lui est passé de 615 FCFA à 655 FCFA, soit aussi une hausse de 40 FCFA également.
Y a-t-il un seuil que le gouvernement souhaiterait atteindre ? Aucune limite ne peut être fixée par un gouvernement dans la revue à la hausse des prix des produits pétroliers, fait savoir l’expert ivoirien.
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« Il n’y a pas de seuil, car lorsqu’on regarde le marché du carburant, il est régi par l’offre et la demande. C’est donc libre. Il faut donc s’attendre à d’autres augmentations du prix du carburant. La proportion va dépendre de l’offre au niveau mondial, car la demande reste la même sinon à la hausse », conclut à 7info, l’économiste.
Richard Yasseu
