Déjà surnommé « Mambacita » (petite Mamba en espagnol) en référence au surnom de son père « black Mamba » (Mamba noir), le parcours de Gianna Bryant était quasiment déjà tracé. Elle voulait rejoindre « à tout prix », selon son père, l’université de Connecticut, une référence du basket américain, avant de tenter sa chance en WNBA
À 13 ans, Gianna Bryant intéressait déjà les plus grandes universités américaines et franchises de la WNBA. La fille cadette de Kobe Bryant devait reprendre sur les terrains de basket, le flambeau de son père, aux côtés de qui elle a trouvé la mort.
Gigi, affectueusement surnommée par son père, était devenue l’ombre de celui-ci. Elle l’accompagnait partout, à des matches de NBA et WNBA et se perfectionnait à ses côtés dans le gymnase de leur villa. Kobe Bryant l’entraînait au sein de la « Mamba Academy », une structure pour jeunes athlètes. C’est d’ailleurs en se rendant à un tournoi dans lequel l’équipe de sa fille devait s’aligner, qu’ils ont trouvé la mort ensemble dans l’hélicoptère.
Le quintuple champion NBA, père de Natalia (17 ans), de Gianna, de Bianka (trois ans) et de Capri (sept mois), disait qu’il avait trouvé son héritière. « C’est quelqu’un de spécial quand elle joue au basket », affirmait-il lors de l’émission de fin de soirée de Jimmy Kimmel sur ABC, il y a deux ans. « Lorsque des fans me disent devant elle, il faut que tu aies un garçon pour qu’il poursuive la dynastie, elle me dit : Je m’en occupe, ne t’inquiète pas » papa, avait-il ajouté, avec fierté.
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« Ce que j’aime chez Gigi, c’est sa curiosité pour le basket, elle s’intéresse à tout. Dans des situations complexes durant un match, elle a cette faculté rare à analyser ce qui se passe et me poser la bonne question. C’est un privilège de la voir jouer et de voir comme elle se déplace sur un parquet, c’est fou de voir comme la génétique marche. »
Avait-il expliqué au Los Angeles Times en octobre dernier. Ces affirmations témoignaient de l’affection et la complicité qui existaient entre Gigi et son père.
Derek Fisher, l’entraîneur de l’équipe des Sparks, la franchise WNBA de Los Angeles et ancien coéquipier de Kobe Bryant (aux Lakers) expliquait « qu’ils ont la même façon de faire et la même personnalité », lorsqu’il observait Gianna sur le parquet.
Au nom de l’amour fusionnel qui existait entre eux, Gianna, surnommé Gigi n’a surement pas voulu laisser son père s’en aller seul.
Mohamed CAMARA, stagiaire
7info.ci