La France, à nouveau, attaquée.
La France, cible principale, en Occident, des mouvances djihadistes.
Les Francais violentés, effrayés.
Leur mode de vie, libre et convivial, contesté.
Surprise du lieu de l’attaque.
Surprise du mode opératoire.
Surprise du moment de l’attaque, le jour de la fête nationale, symbole de la liberté.
Des morts, beaucoup de morts.
Des blessés, encore plus de blessés.
Déclaration solennelle du Président de la République, François Hollande, « Nous sommes en guerre ».
Déclaration solennelle du Premier Ministre, Manuel Valls, « Nous avons changé d’époque ».
Solidarité du monde entier.
Réunion de sécurité autour du President.
Conférence de presse du Procureur de la République.
Deuil national de trois jours déclaré.
Drapeaux en berne.
Prolongation de l’état d’urgence.
Compassion aux victimes.
Appel à la vigilance collective.
Polémiques sur l’impuissance de l’Etat à protéger les citoyens.
La routine de l’horreur.
Horrible sentiment que l’habitude s’installe.
Habitude du scénario.
Habitude des mots et des gestes.
Habitude de l’horreur.
Habitude des émotions.
On ne nous laissera pas tranquille, ni là-bas, ni ici.
Philippe Di Nacera
Directeur de la publication