Essence super sans plomb, gasoil, pétrole lampant… le gouvernement ivoirien vient de fixer les nouveaux prix de ces produits pétroliers, pour le mois de juin 2022.
La cherté de la vie n’a pas encore fini de faire parler d’elle en Côte d’Ivoire. Selon une note du ministère des Mines du Pétrole et de l’Énergie datée du 31 mai, les prix à la pompe du litre du gasoil et de l’essence flambent pour la période du 1er au 30 juin 2022.
C’est un véritable coup de massue que les automobilistes ont reçu en ce début de mois de juin. Le prix à la pompe du litre du super sans plomb pour la période du 1 au 30 juin a grimpé à 735 FCFA soit une augmentation de 40 FCFA, contrairement au mois de mai, au cours duquel il était fixé à 695 FCFA. Idem pour le pétrole lampant. Le litre de ce produit est désormais fixé à 645 FCFA contre 615 FCFA, pratiqué le mois précédent.
Le litre de gasoil est resté inchangé. Le litre est toujours fixé à 615 FCFA. Il en est de même pour le gaz butane. Les prix des différentes catégories de bouteilles sont maintenus à 2000 FCFA pour la bouteille B 6kg et 5 200 FCFA pour la bouteille B12,5.
L’on se rappelle qu’une augmentation du prix de l’hydrocarbure à la pompe avait fait naître des velléités d’augmentation du prix du transport dans certaines communes d’Abidjan. Face à cette situation préjudiciable pour les populations, le Haut conseil du patronat des entreprises de transports routiers de Côte d’Ivoire avait entamé une campagne de sensibilisation auprès des transporteurs dès le 13 avril 2022.
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Alors que les voix s’élevaient pour dénoncer la hausse du coût du super sans plomb, l’ex-ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Thomas Camara justifiait l’action du gouvernement. « L’État aura consenti au total, un effort d’environ 120 milliards F CFA, de janvier à avril 2022, afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages vivant en Côte d’Ivoire. Mais surtout pour soutenir les couches sociales les plus défavorisées avec le maintien du prix du gasoil pour ne pas impacter les coûts du transport et des marchandises », expliquait Thomas Camara le vendredi 1er avril à Abidjan, lors d’une rencontre avec les associations de consommateurs.
Selon la Direction générale des Transports terrestres et de la circulation, plus de 90% des véhicules de transport en commun dans le pays fonctionnent au gasoil. Faut-il encore craindre une augmentation des tarifs du transport ? Les prochains jours nous situeront.
