De sources sécuritaires à Man et Danané, des ex-combattants libériens sont de retour sur le sol ivoirien, toute chose qui ne manque pas de susciter des interrogations surtout quand on voit la technique utilisée.
Ils sont soit des malades mentaux, soit des artisans, disséminés dans ces deux localités de l’ouest du pays. En visite d’Etat dans le Hambol, Alassane Ouattara avait soutenu que « ceux des politiciens qui comptent sur l’armée pour une transition », révisent leur agenda.
Ces ex-combattants libériens ont pour la grande majorité, apprend 7info, combattu en octobre 2002 sur le front Ouest avec le MPIGO, une des ailes armées des Forces Nouvelles dirigées par feu Félix Doh de son vrai nom, N’guessan N’Dri Saint-Clair, tué le 25 avril 2003 dans des circonstances non élucidées.
Face aux exactions commises sur les populations de Man à cette époque, Chérif Ousmane, à la tête des Guépards, avait lancé l’opération « Allah Dianan » pour la sécurisation complète de cette région. C’est au cours de cette traque que le mercenaire Sam Bockarie a trouvé la mort.
7info