Les Journées des zones industrielles ont été lancées ce jour par Souleymane Diarrassouba qui entrevoit une augmentation de 25 à 30% la part du secteur industriel au PIB ivoirien.

Pour l’atteinte de cette vision politique et économique, signe de dynamisme et de performance de l’économie ivoirienne, l’Etat a créé en 2013 et 2014, l’agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (Agedi) et le Fonds de développement des infrastructures industrielles (FODI). La première a en charge « d’assurer une gestion optimale des zones industrielles, de mettre à niveau les zones industrielles existants de la ville d’Abidjan et même de l’intérieur du pays » quand le FODI se charge de «  mobiliser les ressources financières », « collecter la redevance d’occupation des terrains à usage industriel et mobiliser les ressources pour le financement des zones industrielles » en concertation avec la direction générale des Impôts.

« Qui parle d’industrialisation parle de foncier industriel » pour accroître l’offre d’emploi pour les jeunes et les femmes, a soutenu Souleymane Diarrassouba pour qui l’accroissement de l’offre de terrains industriels en Côte d’Ivoire vise à « attirer plus d’investisseurs pour générer des emplois ».

« Obtenir un terrain industriel ne doit pas être une difficulté, il ne faudrait pas que l’administration soit un problème pour l’opérateur économique » a recommandé aux responsables de l’AGEDI et du FODI, le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME.

Il a aussi lancé un appel aux investisseurs afin de tenir compte des délais prescrits et annoncé un investissement de 12 milliards FCFA pour l’aménagement de 62 ha dans la nouvelle zone industrielle d’Akoupé Zeudji.

« Les zones industrielles sont faites pour les industriels, pas en dehors » a interpellé le ministre Diarrassouba qui estime que le « pays bouge ». « L’industrialisation est une réalité, c’est le chemin choisi par Alassane Ouattara pour que le pays soit émergent. Il y a un frémissement du secteur industriel, un secteur rentable et pérenne » a-t-il assuré. Selon lui, « le gouvernement est bien engagé à donner de la visibilité au secteur industriel » qui, espère-t-il prendra 25 à 30% de part du PIB ivoirien à l’horizon 2020. Souleymane Diarrassouba a sensibilisé la chefferie traditionnelle sur le respect des délais de paiement des droits de purge coutumiers et invité ceux-ci à aider à sécuriser les 469 ha cédés par la communauté villageoise d’Akoupé Zeudji à l’Etat.

« L’Etat respectera les échéances en terme de paiement des droits coutumiers » a-t-il assuré.

Adam’s Régis SOUAGA