Les récentes violences enregistrées dans le Nord du Mali ont fait réagir la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). L’organisation ouest africaine a pris position dans les ingérences extérieures évoquées.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ne partage pas les ingérences extérieures évoquées dans le conflit au Mali.

Dans un communiqué en date du 5 août 2024 et émanant de sa Commission, l’organisation sous-régionale exprime son mécontentement.

Elle exprime « sa ferme désapprobation et condamnation de toute ingérence étrangère dans la région pouvant constituer une menace à la paix et à la sécurité en Afrique de l’Ouest, à la suite des attaques contre les membres des forces de défense et de sécurité à Tinzaouatine, dans le nord du Mali ».

Fin juillet 2024, des violences ont éclaté dans le nord du Mali entre les forces maliennes et des rebelles.

Dans ces affrontements, des instructeurs russes du groupe Wagner ont combattu aux côtés des forces armées maliennes.

Par la voix de son porte-parole, le service de renseignement ukrainien a révélé avoir fourni des informations aux rebelles du CSP.

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Cette révélation avait amené les autorités maliennes à rompre les relations diplomatiques avec l’Ukraine.

La réaction malienne avait eu un écho favorable du côté du Sénégal et du Burkina Faso qui ont condamné l’intervention ukrainienne au Mali.

Pour la CEDEAO, les tensions et les affrontements externes ainsi que les conflits géopolitiques actuels « ne doivent pas être transposés sur le continent africain ».

Elle appelle donc à la nécessité de préserver la paix et la sécurité dans la sous-région, non sans exprimer ses « sincères condoléances au Gouvernement malien, au peuple de la République du Mali, ainsi qu’aux familles endeuillées ».

Les affrontements dans le nord du Mali ont occasionné la mort de plusieurs soldats maliens.

Richard Yasseu