Trois personnes dont deux chefs de village sont placés en détention pour des faits de tortures, traitements inhumains, traitements dégradants et coups mortels sur un jeune instituteur bénévole, répondant au nom de Luc Valen Bomahé, ont été placées en détention préventive, le mercredi 29 février 2024, un communiqué du parquet.
Le Procureur de la République invite toutes les personnes qui détiendraient des informations utiles à la manifestation de la vérité, à apporter leur concours aux autorités judiciaires.
Le samedi 10 février 2024, un jeune instituteur bénévole est décédé à Zéo (sous-préfecture située dans le département de Bangolo), dans des circonstances qui ont créé l’émoi au sein de la population.
Aussitôt informé des faits, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Man a instruit la brigade de gendarmerie de Bangolo d’ouvrir une enquête, à l’effet de déterminer les circonstances exactes de ce drame. Les investigations menées par la brigade ont conduit à l’interpellation de trois personnes, à savoir, l’ex-chef du village de Douandrou 1, G.P.G, celui de Zéo, F.S et le chef de sécurité de Zéo, L.S.
A LIRE AUSSI : Instituteur tué à Bangolo, ses collègues de Duékoué ont observé une journée ‘’ville morte’’
Une information judiciaire a été ouverte contre elles pour les faits de tortures, traitements inhumains, traitements dégradants et coups mortels, tels que prévus et punis par les articles 381-1°, 387, 399-2°, 400, 401 et 402 du code pénal, et mandat de dépôt a été requis à leur encontre. Le juge d’instruction a procédé à leur inculpation pour lesdits faits et a ordonné leur placement en détention préventive.
L’instruction pour parvenir à la manifestation de toute la vérité suit normalement son cours. D’autres personnes, dont la participation aux faits semble probable, au regard de certaines vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, sont activement recherchées.
Tristan Sahi