La mobilité et l’intégration des ressortissants de la CEDEAO sont désormais redéfinies. Réunis le samedi 14 décembre, les chefs d’Etat de la Confédération des États du Sahel AES ont établi de nouvelles règles. Ces conditions ont été rendues publiques à travers une déclaration du Collège de ces chefs d’Etat qui a sanctionné la rencontre.
Cette déclaration conjointe des chefs d’Etat de la Confédération AES garantit à tout ressortissant de la CEDEAO certains droits. Il s’agit notamment du droit d’entrer, de circuler, de résider, de s’établir et de quitter les territoires des États membres de l’AES, mais dans le respect des lois nationales en vigueur. Cependant, chaque État conserve le droit de refuser l’entrée à des individus jugés inadmissibles selon leurs lois et règlements internes.
Outre la libre circulation des personnes, la Confédération prévoit également un cadre favorable pour la mobilité des véhicules. Les véhicules particuliers immatriculés dans un État membre de la CEDEAO pourront donc circuler librement sur le territoire de la Confédération, sous réserve des textes en vigueur. De même, les véhicules commerciaux transportant des passagers pourront accéder aux différents territoires membres, dans le respect des mêmes dispositions.
Cette initiative vise à renforcer l’intégration régionale et le sentiment d’appartenance commune parmi les nations de l’Afrique de l’Ouest. En ouvrant ses frontières tout en préservant la souveraineté de ses membres, la Confédération des États du Sahel pose les bases d’une coopération renforcée, tout en garantissant la sécurité et l’ordre public.
Cette déclaration des chefs d’Etat de la Confédération des États du Sahel intervient la veille du 66e Sommet ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, qui se tient ce dimanche 15 décembre 2024 à Abuja.
Maria Kessé