Il n’y pas d’interdiction de consommation et de vente de porcs en Côte d’Ivoire en dehors du département de Ferkessédougou dans le nord de la Côte d’Ivoire, a clarifié ce jeudi 19 octobre au cours d’un point de presse Méité Zoumana le directeur de cabinet du ministre des Ressources animales et Halieutiques ivoirien.
Face à la presse au cabinet du ministère des Ressources animales et Halieutiques ce jeudi, Méité Zoumana qui s’exprimait au nom du ministre Adjoumani Kouassi, a démenti l’information de l’interdiction de consommation et de vente de porcs en Côte d’Ivoire. « Le ministre des Ressources animales et Halieutiques rassure les consommateurs et les acteurs de la filière porcine que la consommation et la vente des porcs n’est pas interdite en Côte d’Ivoire en dehors du département de Ferkessédougou infecté par la maladie », a-t-il clarifié en début d’après-midi.
Plus tôt dans la matinée, un confrère rapportait dans un article, une mesure de sécurité alimentaire prise par le ministère des Ressources animales et Halieutiques interdisant la consommation et la vente de porcs en Côte d’Ivoire.
Selon le ministère, tout est partie d’une mauvaise compréhension de la lecture d’un communiqué de presse rendue publique quelques jours plus tôt sur la présence d’une maladie porcine en Côte d’Ivoire. Le 16 octobre 2017, ce ministère communiquait que le virus de la Peste Porcine Africaine (PPA) a fait des morts dans le bétail dans des élevages au niveau du département de Ferkessédougou dans le nord du pays. En réaction, pour circonscrire la maladie, le ministère a ordonné entre autres, l’interdiction des mouvements de la commercialisation et de la consommation publique des porcs et des produits dérivés dans la zone de Ferkessédougou, l’abattage des animaux dans les élevages dans les zones infectées, la destruction des carcasses et du matériel infectés, la désinfection des porcheries, du matériel d’élevage et des lieux contaminés.
Par ailleurs, Méité Zoumana insiste sur le fait que « la peste porcine africaine ne constitue pas une menace pour la santé de l’homme », à la différence de la grippe aviaire, la tuberculose, la rage. A en croire l’intervenant, « il y a des maladies animales qui n’ont pas d’incidence sur la santé humaine mais auxquelles il est accordé beaucoup d’attention parce qu’une fois rentrée dans les élevages, elles tuent tout l’élevage ». C’est le cas de la maladie de New Castle qui décime les poulets qu’on peut tout de même consommer, précise-t-il. Et d’ajouter que c’est aussi le cas pour la peste porcine africaine.
Mais rassure-t-il, « le gouvernement tient à lutter contre ces maladies parce que l’incidence économique est très forte ».
Richard Yasseu
Source : rédaction Poleafrique.info