Politique

Interpellation du colonel Alphonse Mangly, ce qui s’est réellement passé

Mis à jour le 11 octobre 2021
Publié le 11/10/2021 à 4:00 , ,

Que s’est-il passé le samedi 9 octobre 2021, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny ? De retour d’exil, le colonel des douanes Alphonse Mangly, a-t-il été mis aux arrêts avant d’être relâché ? Une source sécuritaire fait des précisions.

 

Le samedi 9 octobre 2021, quatre exilés ivoiriens : Ahoua Don Mello, Alphonse ManglyKouamé Kouakou dit OK et Guillaume Gogon ont mis fin à une décennie d’exil. Très vite la ferveur des parents, amis et camardes de parti venus les accueillir sous un soleil de plomb a laissé place au désespoir et à la colère ! L’information selon laquelle le colonel des douanes Alphonse Mangly, ancien directeur général des Douanes ivoiriennes, aurait été mis aux arrêts, s’est rependue comme une trainée de poudre.

“Comment peut-on mettre aux arrêts un homme sous protection du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) “, s’interroge un militant du parti de Gbagbo venu accueillir l’ancien patron des douanes ivoiriennes et ses compagnons d’exil.

Après une heure de tractations, l’officier supérieur de douanes a été autorisé de rentrer chez lui.

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Que s’est-il passé ?

Selon une source en charge de la sécurité aéroportuaire, il s’agissait d’une opération de contrôle. “ Les gens ignorent souvent les réalités de l’aéroport. Pour nous, il s’agissait simplement d’une opération de contrôle pas plus. Contrairement à ce qui se raconte, nous n’avons pas reçu l’ordre de mettre aux arrêts le colonel Mangly“ explique l’officier de police sous couvert d’anonymat. Et de préciser : “ Le colonel est proche d’un parti politique. Le samedi matin, ses partisans sont venus l’accueillir. Pendant qu’il était soumis à une opération de contrôle comme tout citoyen, des rumeurs faisant état de son arrestation circulaient. Après vérification, il a été autorisé à rejoindre les siens qu’il a pas vus depuis 10 ans“.

Pour rappel, certains proches de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, au plus fort de la crise postélectorale de 2010-2011, pour fuir les représailles, se sont exilés dans certains pays de la sous-région ouest africaine.

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