S’il compte des partisans au sein de sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Jean Louis Billon, essuie également de plus en plus de critiques depuis l’annonce de sa candidature pour la présidentielle de 2025 contre celle de son leader Tidjane Thiam.
Au PDCI, Jean-Louis Billon est accusé de vouloir jouer le jeu du pouvoir en semant la division au sein de son parti.
Pour l’ancien ministre et député, ses griefs sont sans fondements.
Au cours d’une rencontre avec la diaspora, le samedi 21 décembre 2024 à Paris, il a tenté de partager sa “ vision pour une Côte d’Ivoire inclusive et prospère’’ en répondant à ses accusations.
« Je ne fais pas le lit du RHDP (qui) est notre adversaire demain aux prochaines élections », a déclaré Jean-Louis Billon, soutenant que “c’est ingrat de l’affirmer ».
C’est pourquoi il a rappelé avoir été « l’une des premières voix à s’opposer » en 2018 à l’absorption du PDCI par le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir.
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Au PDCI, Jean-Louis Billon ne se considère pas comme un « trouble-fête ». Mieux, pour lui, le statut de candidat naturel, traditionnellement attribué au président du parti, “renvoi au parti unique » et devrait être banni.
La convention devant designer officiellement le candidat du parti est prévue en 2025.
Jean-Louis Billon promet de se soumettre « au verdict des urnes si la convention est bien organisée ».
Mais selon lui, sa convocation devant le conseil de discipline du parti est déjà un « mauvais signal ».
Serge Alain Koffi