Après les Jeux olympiques, place aux Jeux paralympiques. Les disciplines et les parcours sont pratiquement les mêmes sauf qu’ils sont adaptés aux personnes en situation de handicap.
Créés en 1960, les Jeux paralympiques concernent uniquement les athlètes avec des handicaps tels que les tétraplégiques, les malentendants, les malvoyants… Ils se déroulent du 24 août au 5 septembre à Tokyo. La Côte d’Ivoire y participe avec 3 athlètes.
Ye Ka Michel, Ano Adou Hervé et Lago Sebehe Clarisse sont les athlètes ivoiriens qualifiés pour cette compétition mondiale. Ils participent à deux disciplines, le para-athlétisme et le para haltérophilie.
« Nos athlètes n’ont pas été invités comme pour beaucoup de pays africains. Ils se sont qualifiés régulièrement. Ils ont de la valeur, ce sont des conquérants. Et ils vont se battre pour le podium. Il y a des chances d’obtenir des médailles pour ces deux disciplines », affirme le chef de mission des Ivoiriens paralympiques à Tokyo, Claude Magbli, joint depuis Tokyo par 7info.
Le nombre des athlètes qui prennent part à ces Jeux paralympiques a été limité du fait de la covid-19. Mais l’engouement ne semble pas être le même que lors des Jeux olympiques. Les Ivoiriens s’intéressent peu à ces jeux et certains même ignorent l’existence d’une telle compétition.
« Nous recherchons la mobilisation populaire avec l’aide des médias autour de la compétition, car nous avons de bons athlètes capables de remporter des médailles », déclare Claude Magbli.
En attendant le soutien de ses compatriotes, le chef de délégation des Ivoiriens à Tokyo dit avoir le soutien de l’État, depuis les qualifications en passant par la préparation des participants.
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« Même si quelquefois ce soutien vient avec un peu de retard, l’État fait beaucoup d’efforts. La mobilisation institutionnelle est présente. Nous remercions le ministre des Sports, Paulin Claude Danho, pour son implication dans l’organisation de ces Jeux », a-t-il confié.
La Côte d’Ivoire n’est pas à sa première participation aux Jeux paralympiques. Elle affiche même dans ses vitrines, des médailles d’or et d’argent, de quoi donner de l’espoir dans cette nouvelle compétition.
Esther Sopye (stagiaire)
