Côte d’Ivoire

Kando Soumahoro, un proche de Guillaume Soro condamné à 3 ans de prison

Mis à jour le 22 août 2024
Publié le 22/08/2024 à 1:27 , , , , ,

L’ancien député de Biankouma, Kando Soumahoro était devant la justice le mercredi 21 août 2024. Reconnu coupable, il a été condamné à trois (3) ans de prison dont deux (2) ans ferme et un (1) an avec sursis et cinq (5) ans de privation de ses droits civiques.

 

Kando Soumahoro de nouveau condamné par la justice ivoirienne. L’ex-député de Biankouma, localité située dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, est passé devant les juges le mercredi 21 août 2024.

Il comparaissait pour « maintien illégal de partis politiques et troubles à l’ordre public ». Reconnu coupable de ces charges retenues contre lui, il a été condamné à trois (3) ans de prison dont deux (2) ans ferme et un (1) an avec sursis.

Il écope aussi de cinq (5) ans de privation de ses droits civiques.

Proche de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Kando Soumahoro a été interpellé le 13 août 2024.

Les autorités judiciaires lui reprochaient d’avoir participé à la production et la signature d’un communiqué d’une partie de l’opposition politique ivoirienne au nom de GPS, la formation politique proche de Guillaume Soro.

Laquelle formation politique a été dissoute par la justice ivoirienne.

Dans le document cosigné par l’ancien député de Biankouma, l’opposition politique affirme son désaccord relatif au processus électoral.

Elle dénonce l’opération de révision de la liste électorale et appelle également à un dialogue inclusif.

LIRE AUSSI : Affaire Soumahoro Kando, des partis de l’opposition appellent à la libération de l’ex-député

La condamnation de Kando Soumahoro intervient une semaine après celle d’un autre proche de Guillaume Soro, Traoré Mamadou.

Il était poursuivi pour des faits de troubles à l’ordre public, liés à de “fausse informations“ qu’il a divulguées sur les réseaux sociaux.

Il a été condamné le 16 août à 24 mois d’emprisonnement. Traoré Mamadou avait posté sur sa page Facebook que le matériel militaire exposé lors du défilé de l’indépendance était loué auprès de la force Takuba.

Ces deux condamnations suscitent des réactions. Dans un communiqué dont 7info s’est procuré copie, le PPA-CI, parti de l’ancien président Laurent Gbagbo fait savoir qu’elles « ne sont ni plus ni moins que des atteintes graves aux libertés d’opinion et d’expression, et cela à quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025 ».

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