Invité au pays des hommes intègres par Hervé Ouattara, président du mouvement Citoyen Africain pour la Renaissance (CAR), le nouvel héraut du panafricanisme Kémi Séba s’est fait expulser du Burkina Faso dans la nuit du samedi 21 au 22 dimanche décembre. Motif: propos jugés injurieux à l’égard du chef de l’Etat burkinabé, Marc Roch Christian Kaboré, qu’il a traité de » passoire politique » devant une foule composée de jeunes.
Gardé à vue dans un premier temps par la gendarmerie, Kémi Séba s’est vu en plus du délit d’injure contre le président Roch Kaboré accusé d’incitation à la révolte.
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« Il était retenu dans le cadre d’une procédure engagée contre lui (Kemi Seba) pour injure à l’encontre du chef de l’Etat, Roch Kaboré. Au delà des injures, on lui reproche d’avoir incité la jeunesse à la révolte; d’avoir tenu des propos, notamment en disant que sous l’ancien régime du président Compaoré, la sécurité était mieux assurée au Burkina« , a expliqué son avocat.
Quant à Hervé Ouattara, son domicile a été pris d’assaut par des jeunes proches du Mouvement du Peuple pour le Progrès, parti au pouvoir qui scandaient « Hervé à bas » « Kémi Séba à bas ».
Un acte qualifié par le président du CAR comme » une entrave à la liberté d’expression ».
Arnaud Houssou
7info.ci