Les obstacles rencontrés dans l’organisation du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, fait réagir son porte-parole Justin Koné Katinan.
Les obstacles rencontrés dans l’organisation du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, fait réagir son porte-parole Justin Koné Katinan.
Il était l’invité d’une chaîne de télévision ivoirienne le mercredi 9 juin 2021 soir. Justin Koné Katinan le porte-parole de l’ancien dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo est revenu sur le regard que portent certaines personnes sur son mentor dont le retour est annoncé.
Justin Koné Katinan explique encore difficilement les prises de position contre l’innocence prouvée de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Invité du confrère Life Tv le mercredi 9 juin, ce proche collaborateur de l’ancien dirigeant ivoirien a tenu a rappelé que c’est à l’issue d’un procès à la Cour pénale internationale (CPI), que Laurent Gbagbo a été blanchi des faits qui lui étaient reprochés.
« (…) Le Président Laurent Gbagbo a été acquitté. En droit, cela veut dire qu’il est innocent. Quand vous êtes acquittés, vous êtes totalement innocent. Les gens croient qu’ils ont le droit de condamnation sur Laurent Gbagbo. Pourquoi voulez-vous faire de Laurent Gbagbo un homme coupable absolument ? Pourquoi voulez-vous alors condamner quelqu’un qui a été internationalement acquitté ? », s’interroge-t-il.
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L’ex-ministre du Budget par ailleurs porte-parole de Laurent Gbagbo, est revenu sur les divergences qui entourent l’organisation du retour en Côte d’Ivoire de son mentor. Selon lui, le gouvernement ivoirien ne pose aucune condition. « (…) Nous n’avons reçu aucune restriction sur l’état de l’organisation de l’arrivée Laurent Gbagbo. Aucune restriction sur le retour de Laurent Gbagbo. Pour le moment aucune polémique.. Je confirme et je rappelle que l’État qui est notre partenaire n’a opposé aucune restriction », insiste Koné Katinan.
Acquitté définitivement le 31 mars 2021, le retour de Laurent Gbagbo dans son pays est activement préparé par ses partisans. Ces derniers ont même annoncé la date 17 juin comme celle de l’arrivée de l’ancien dirigeant ivoirien. Mais la date fait encore débat. Le gouvernement ne l’a pas encore approuvé. Selon son porte-parole, le ministre Amadou Coulibaly, les discussions sont encore en cours sur la question. Une semaine plus tôt, il dénonçait que le gouvernement n’avait pas été concerté pour la prise de cette date. Et déclarait en substance que le maintien du 17 juin était peu probable.