Magasins aux portes hermétiquement closes, circulation animée juste par les cortèges de grosses cylindrées, mototaxis presque invisibles, calme dans la ville. Korhogo avait l’air d’une ville morte ce jeudi 16 juillet, journée consacrée aux hommages des populations du District des Savanes et des autres localités ivoiriennes, étrangères, à Amadou Gon Coulibaly.
Le Premier ministre ivoirien est décédé le 8 juillet dernier, suite à un malaise cardiaque qui lui a été mortel.
À l’occasion des hommages, les Korhogolais ont tenu à témoigner leur soutien à la famille éplorée.
Le grand marché a baissé pavillon, tous les magasins fermés, la rue des banques, d’ordinaire bondée de monde, était quasi-déserte.
A lire aussi: OBSEQUES DE GON : ET LA COVID-19 DANS TOUT ÇA ?
Dans la ville, on regrette déjà Amadou Gon Coulibaly, on s’interroge. L’homme a posé sa marque sur Korhogo, jadis, une ville poussiéreuse, devenue coquette, avec de larges avenues bien bitumées et illuminées.
On peut le dire, le rêve d’Amadou Gon Coulibaly s’est arrêté, net, sans coup férir. Un destin brisé.
Alassane Ouattara, le Chef de l’État ivoirien est arrivé jeudi 16 juillet 2020 en début de soirée pour l’ultime cérémonie de prière à son fidèle compagnon de lutte et collaborateur. Dans quelques heures, Amadou Gon Coulibaly passera à la postérité. Il sera porté en terre ce vendredi, après la grande prière de 13h dédiée aux morts. Une pluie est tombée, au moment où le Président ivoirien faisait son entrée dans la ville, signe que les cœurs sont apaisés par sa présence. Sa famille est arrivée à Korhogo avant lui.
Adam’s Régis SOUAGA, envoyé spécial à Korhogo
7info