Dans une note signée du Gouverneur de la banque centrale de l’Afrique de l’ouest, elle autorise les établissements de crédit à classer les créances saines ayant fait l’objet d’un report d’échéances du fait des effets de la pandémie du covid-19 dans un compte spécifique à l’intérieur de la catégorie des créances saines et non dans celles des créances en souffrance.

Par conséquent, « les créances dont les échéances ont été reportées seront également traitées comme des créances saines dans leurs catégories respectives au plan prudentiel », indique le communiqué invitant les établissements à crédit à accorder aux entreprises affectées par les effets de la pandémie et qui le sollicitent, un report d’échéances sur leurs prêts, pour une période de trois mois renouvelables une fois, sans charge d’intérêt, ni frais, ni pénalité de retard ».

Par ailleurs, « pour les entreprises affectées et qui n’auront pas obtenu un accord de report d’échéance avec leurs banques partenaires, la BCEAO a mis en place un dispositif de suivi et de facilitation dénommé dispositif covid-19 » qui vise à « conforter le dialogue entre les entreprises et leurs partenaires bancaires et à rétablir, le cas échéant, une relation de confiance, à partir d’une démarche commune de recherche de solutions ». 

Depuis le 21 mars la BCEAO a publié un ensemble de mesures pour atténuer l’impact  de cette pandémie qui fait des ravages dans plusieurs pays africains, entre autres, la décision d’augmenter les ressources mises à la disposition des banques, afin de permettre à celles-ci de maintenir et d’accroître le financement de l’économie.

Sandra Kohet

7info