La CDRP estime que l’ex Président de l’Assemblée nationale « n’est coupable de rien « et accuse le pouvoir d’Abidjan de vouloir empêcher sa candidature en 2020.
L’affaire de Guillaume Soro continue de susciter des réactions dans la classe politique ivoirienne. Au cours d’une conférence de presse ce vendredi 27 décembre à la maison du PDCI, la Coalition de l’opposition CDRP a exprimé son indignation devant les événements des derniers jours et exigé du régime RHDP, « la libération des personnalités politiques arrêtées ».
Selon la CDRP, Coalition pour la Démocratie, le Rassemblement et la Paix, « ces activités ressemblent à s’y méprendre à des manœuvres pour faire régner une chape de plomb sur le pays afin d’étouffer toutes critiques de l’opposition », en cette période où le gouvernement devrait s’atteler à prendre les dispositions pour des élections justes, crédibles et transparentes en 2020 par la mise en place de structures et instruments non confligènes. »
La CDRP tout en condamnant ces événements du 23 décembre, notamment, le mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro et l’arrestation de certains de ses proches, exige la libération immédiate de ceux-ci et ĺe retour sans condition de tous ceux qui sont contraints à l’exil.
La Coalition dirigée par l’ex-président Henri Konan Bédié demande au gouvernement de renoncer à ces pratiques d’un autre âge, pour un climat social paisible.
Pour cette plateforme de l’opposition, Soro ne méritait pas cette humiliation, étant donné qu’il n’est pas un citoyen ordinaire .
En ce qui concerne l’affirmation de Affoussiata Bamba sur la reconnaissance par Soro d’une seule déstabilisation du pays, la CDRP invite le procureur a s’auto-saisir pour faire toute la lumière.
La CDRP se dit être toujours en bataille pour la mise en place d’une CEI indépendante avec une réforme approfondie.
Drissa DIANE