Dans un reportage publié par le Monde qui cite l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), plus de 3 400 Ivoiriens, souvent jeunes, ont fait la demande depuis le début de l’année (5 682 en 2019)
Ce qui fait de la Côte d’Ivoire, la troisième nationalité à demander l’asile en France, juste derrière les Afghans et les Guinéens, précise Didier Leschi, directeur général de l’OFII. “C’est tout le problème, car la Côte d’Ivoire n’est pas un pays en conflit armé et ce qui est étonnant, c’est qu’il s’agit même d’un pays en pleine expansion économique », observe-t-il.
“Parmi les demandes d’asile examinées ces dix-huit derniers mois, celles fondées sur les problématiques d’ordre sociétal ont été les plus nombreuses « , indique l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra)
En 2019, seuls 21 % des demandeurs ont obtenu une protection de la France, selon l’Ofpra, qui souligne aussi que « les motifs politiques, bien que minoritaires, ont continué d’être invoqués et des demandeurs ont fait valoir des craintes de persécution en lien avec la recomposition de l’espace politique à l’approche des élections législatives et présidentielle de 2020 ».
Le mercredi 28 octobre dernier, la Représentante de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, Anne Lemaîstre a indiqué que la Côte d’Ivoire occupe la deuxième place de migration irrégulière en Afrique de l’Ouest appelant à autonomiser les jeunes.
Sandra Kohet
7info.ci