L’employabilité des personnes en âge de travailler est le défi auquel les pays africains sont de plus en confrontés. La Côte d’Ivoire qui n’est pas à l’abri de ce challenge a sa propre stratégie basée sur la réforme du système de formation.
Face aux nombreux défis de démographie et d’employabilité auxquels l’Afrique est confrontée, la Banque Africaine de Développement (BAD) tient à jouer sa participation dans la recherche de solutions durables.
«Nous ne devons plus attendre, la démographie est un gros défi pour nous », avertit Célestin Monga, Vice-président et économiste en chef, de la BAD ce jeudi 12 septembre, à Abidjan au cours d’une rencontre sur le sujet organisé par la Banque Africaine de Développement.
Septembre 2019 lors du lancement du rapport « Création d’emplois décents : stratégies, politiques et instruments » organisé par le département de la politique macroéconomique, des prévisions et de la recherche de la Banque africaine de développement.
L’Afrique deviendra le continent le plus jeune et le plus peuplé au cours des prochaines décennies. Sa force de travail passera à près de 2 milliards de personnes en 2063. Pour faire face à son taux élevé de croissance de la population, l’Afrique devra générer chaque année entre 12 et 15 millions d’emplois. Casse-tête africain!
N’étant à pas l’abri de ce challenge, le gouvernement ivoirien a donc entrepris des réformes dont celui du système de formation.
«Le gouvernement a entrepris plusieurs réformes. L’une des premières réformes a été de mettre le secteur privé au cœur de la formation », soutient Touré Mamadou, ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes. Il a révélé que l’Etat de Côte d’Ivoire fait tout pour que la formation des jeunes soit en rapport avec les ambitions économiques du pays.
Arnaud Houssou
7info.ci