Cette décision permet ainsi à la Côte d’Ivoire de disposer de droits souverains sur l’exploitation des ressources du sol et du sous-sol des fonds marins sur une étendue de 14 660 km² de superficie.
Selon l’Agence Ecofin qui rapporte l’information, les recommandations relatives à la fixation de ces limites extérieures ont été remises au pays par la Commission des limites du plateau continental (CLPC), le 27 février dernier à New York.
« Cette zone, au demeurant, ouvre de nouvelles opportunités relativement à son potentiel en ressources énergétiques et halieutiques », a précisé le confrère.
Selon l’Agence Ecofin, c’est en mars 2016 que le pays a déposé son dossier auprès de la CLPC, conformément au paragraphe 8 de l’article 76 de la Convention des Nations Unies sur le droit à la mer de 1982.
Organe établi par les Nations Unies, la CLPC fait des recommandations aux Etats côtiers sur les questions liées aux limites extérieures de leur plateau continental au-delà de 200 miles marins. Les recommandations de la Commission sont définitives et contraignantes.
Drissa DIANE
7info.ci