Dans une note dont 7info a reçu copie; le secrétaire national de la FESCI condamne les différents cas de fraude relevés lors des examens à grand tirage.

« Cette situation de nature à jeter le discrédit sur la valeur de nos diplômes est tout aussi dommage que condamnable. C’est pourquoi je voudrais au nom de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) condamner ces attitudes qui n’honorent pas l’élève ivoirien », déclare Allah Saint Clair, le secrétaire général national.

Pour lui, malgré les différentes perturbations rencontrées au cours de l’année, la fraude n’est pas une « solution ».

« Une année assez difficile avec son corollaire habituel de malversations, d’irrégularités, mais aussi de dysfonctionnement, à l’image des années précédentes. Elle a été rendue encore plus difficile par les perturbations liées à la maladie à Coronavirus (COVID 19). Nous comprenons donc les conséquences que cela ait pu avoir sur votre état d’esprit, mais jamais la fraude ne saurait être une solution« , a dit le secrétaire général national de la Fesci, invitant les élèves à « s’éloigner de la fraude, de la tricherie sous toutes ses formes ».

« Je réaffirme donc mon soutien à la lutte contre la tricherie, mon engagement à la recherche de  l’excellence en milieu scolaire sous lequel est placé le mandat. Que l’esprit d’intégrité vous anime afin que cessent ces manœuvres frauduleuses certainement soutenues par des mains occultes« , a-t-il ajouté.

Le lundi 27 juillet 2020, cinq candidats au baccalauréat session 2020 ont été interpellés au centre du Collège Pierre Mendès de Daloa pour flagrant délit de fraude lors de l’épreuve écrite de français.

Selon le vice Président de jury dudit centre, quatre de ces élèves avaient en leur possession des téléphones portables qui contenaient les corrigés de l’épreuve de français en cours.

Sandra Kohet
7info.ci