La position de la France sur le processus électoral en Côte d’Ivoire est connue. Elle a été donnée par Jean-Yves Le Drian le ministre des Affaires étrangères qui était devant l’Assemblée nationale française le mercredi 7 octobre.

« Nous sommes très vigilants sur la manière dont vont se passer les élections« , a fait savoir le ministre Jean-Yves Le Drian  à la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale qui ne s’est pas toutefois pas prononcé sur la troisième candidature controversée du président ivoirien Alassane Ouattara.

« Il y a un processus démocratique, je ne suis pas chargé d’apprécier la nouvelle Constitution. Ce serait de l’ingérence. Le président Ouattara a souhaité se représenter, c’est son libre choix« , a dit le chef de la diplomatie française.

En Côte d’Ivoire, la candidature d’Alassane Ouattara en fin de son second mandat, de briguer un autre mandat est dépréciée de l’opposition. Selon les détracteurs du président ivoirien, la Constitution limitant les mandats à deux, c’est donc contre la loi que Alassane Ouattara projette de faire un autre mandat. Le camp présidentiel lui, avance qu’avec l’adoption d’une nouvelle constitution en 2016, les compteurs sont mis à plat. Alassane Ouattara sera donc au premier mandat de la troisième République.

La validation de son dossier de candidature est très mal vue par l’opposition dont de grandes figures ont été recalées. L’opposition ivoirienne a annoncé la désobéissance civile dans le pays en guise de contestation. Compromettant ainsi la tenue du scrutin présidentiel prévu fin octobre.

« Notre souci, c’est de faire en sorte que ces élections se déroulent de façon apaisée », déclare Jean-Yves Le Drian et d’ajouter que le souhait de la France est que le scrutin se « passe dans les meilleures conditions de calme et que les habitants de la Côte d’Ivoire puissent s’exprimer très librement ».

Richard Yasseu
7info