Société

La jeunesse du Tonpki veut se mettre hors de la politique pour son épanouissement

Mis à jour le 15 novembre 2019
Publié le 15/11/2019 à 6:11 , , , , , ,

Pas de politique dans les actions de développement et les initiatives au profit de tous les jeunes de la région, voici le vœu pieux que nourrissent les jeunes de la région du Tonpki, sensibilisés par le conseiller régional en charge de la jeunesse, en vue d’une plus grande implication dans le développement de leur région

<<Je demande aux jeunes de se mettre en activité ensemble. Je vous demande de monter des groupements et des associations. C’est en cela que le conseil régional peut vous appuyer. Une personne peut appeler le président Mabri et aura un appui, mais cela n’aura pas d’impact sur les jeunes. Quand on se met en association et on a des appuis, cela a plus de répercussions>>, a recommandé Setin Nando Frédéric,  conseiller régional chargé de la jeunesse, en tournée à Danané.

<< Le président a bien voulu que tout ce qui concerne les jeunes soit discuté avec les jeunes. C’est pour cette raison qu’il a créé ce département jeunesse au sein du conseil régional. Et nous sommes allés plus loin, en créant une association de jeunes pour permettre au bureau des jeunes de répondre à leurs besoins. Une fois que nous aurons fini d’organiser les jeunes dans tous les cinq départements, nous allons nous mettre au travail.  Ce, à travers l’élaboration des projets et les soumettre aux bailleurs>>, a-t-il explicité. Face à la presse, le président de l’association des jeunes du Tonkpi appelle les jeunes à se mettre au dessus de tous clivages politiques et prôner l’union.

A Danané, c’est une jeunesse féminine avec à sa tête Gbéada Erica qui entend prendre sa part dans le développement de la région par une autonomisation. << Nous ne voulons plus rester en marge de tout ce qui concerne les jeunes. Cette initiative est louable. C’est cette raison dans le département de Danané, nous avons pris la résolution de participer activement à relever ce challenge. Je voudrais dire merci à mes soeurs qui ont placé leur confiance en moi. Je ne décevrai pas. Nous allons aux côtés des régionaux nous battre pour notre bien-être>>, a martelé Ericka Gbéada, néo présidente de la jeunesse féminine de Danané.

Pour Christelle Toma, une jeune fille engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, c’est une initiative louable.  << Je voudrais qu’on le fasse sincèrement. C’est ensemble qu’on peut chercher à développer. C’est une initiative louable. C’est bien venu et surtout le fait que les jeunes filles soient impliquées. Habituellement, quand on parle de jeunesse, les jeunes filles sont très souvent marginalisées. Aujourd’hui les hommes ont compris qu’il faut tout le monde ensemble pour arriver à un bon résultat, c’est une bonne chose. Cela a toujours été mon combat. Je suis vraiment fière que les jeunes puissent s’organiser à l’échelle régionale>>, soutient-elle.

 <<Nous espérons que la politique ne viendra pas se mêler à cette initiative. Sinon qu’il n’y a rien de mal à se mettre ensemble. Si les choses sont bien définies au départ, il n’y a pas de raison que la réussite accompagne. Nous nous mettons à la disposition de Setin Nando Frédéric pour qu’ensemble nous puissions faire de la jeunesse du Tonkpi, une jeunesse responsable et épanouie. Mais je le répète encore. Éloignons-nous de la politique avec cette association qui regroupe tous les jeunes qui sont de bords politiques différents>>, conseille Dro Boni, président de la jeunesse de Bonta.

Après Danané, la délégation se rendra à Zouan-Hounien, Man, Biankouma et Sipilou.

Olivier Dan, Correspondant Ouest

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