Ce n’est qu’un malentendu, selon le communiqué conjoint des Armées et de la Police Nationale. L’interpellation d’un élément des forces spéciales au cours d’une rafle a été au centre d’un accrochage entre policiers et militaires à la Préfecture de Police d’Abidjan, ce jeudi 19 septembre. Les autorités policières et militaires sont intervenues pour ramener le calme.

« Dans la matinée du 19 septembre des heurts ont été observés dans la préfecture de Police d’Abidjan. Ils font suite à l’interpellation d’un soldat en civil au cours de l’opération de rafle générale. Un détachement a été dépêché pour certifier son identité. L’arrivée à la Préfecture de Police de ce détachement a suscité un malentendu, qui a entraîné des échauffourées » précise le communiqué conjoint des Armées et de la Police Nationale.

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Cet incident qui a failli virer au pire a été évité par l’intervention illico presto  des autorités policières et militaires. Les chefs sont intervenus pour calmer leurs différents éléments. Plus de peur que de mal, comme l’indique la suite du communiqué, signé pour la Police Nationale, par le commissaire divisionnaire Adama Ouattara, Directeur adjoint chargé de la Police scientifique et pour les armées, le Général de brigade Kouamé N’Dri Julien, Chef d’Etat-major général adjoint des armées.

« Les autorités policières et militaires alertées se sont immédiatement rendues sur les lieux et très vite le calme est revenu. Une enquête est en cours pour situer les responsabilités » fait savoir la Préfecture de Police.

Éric Coulibaly