La Côte d’Ivoire a appris que le samedi 28 mars dernier, à l’heure du couvre-feu, des individus, sans une autotrisation de circuler, ont une autre mission, agresser et voler de paisibles citoyens au repos après une journée de dure labeur. A l’issue de la mission, un jeune homme a ses poignets sectionnés. Conduit à l’hôpital militaire d’Abidjan, les images font le tour de la toile.
La police s’est mise aux trousses de ces bandits. Après l’arrestation des voyous sectionneurs de poignets, la direction générale de la police nationale est revenue sur les faits, sur la base du rapport du commissariat du 13è arrondissement d’Abobo.
« Le samedi 28 mars 2020, tard dans la nuit, des individus se sont introduits dans une cour commune de neuf domiciles où ils ont sectionné les mains d’un homme » rappelle la police.
« Suite à cette agression, le Commissaire de Police GNIZAKO MARIE-LAURE et ses collaborateurs ont mené immédiatement des investigations qui ont permis d’interpeller 05 individus dont l’âge varie entre 14 et 21 ans ce mardi 31 mars 2020 » révèle la police qui a rendu public cette arrestation.
Selon la note d’information rendue public, « le nommé GNOGOHI STÉPHANE, la victime, couturier le jour et cybercriminel (brouteur) la nuit, avait réussi à extorquer la somme de trois millions cinq cent mille (3 500 000) FCFA à un occidental. Après la perception de cette somme, il a refusé de partager avec ses acolytes malgré leurs insistances » révèle la note d’information.
« En réaction à ce refus catégorique, sous prétexte qu’il aurait « travaillé seul », ses acolytes se sont rendus chez lui pour lui réclamer de force leur part. C’est ainsi qu’ils ont, suite aux mésententes, sectionné ses deux mains » indique la police.
« Par ailleurs, face aux informations erronées qui ont circulé sur les réseaux sociaux suite à cette agression, il est important de signaler qu’aujourd’hui, grâce à l’opération EPERVIER, le phénomène des enfants en conflit avec la Loi est en régression » a rappelé et soutenu la police.
Encore vivant, quoique désormais handicapé, le « brouteur-couturier » a dû fournir les pistes aux enquêteurs qui ont mis le grappin sur ses acolytes.
Adam’s Régis SOUAGA
7info