Avec un mandat d’arrêt international aux trousses, Guillaume Soro a vu sa résidence familiale à Lafopkokaha, à 12 Km de la ville de Ferkessédougou, être visitée par des hommes des services de sécurité ce dimanche 29 décembre. Celles de son jeune frère Simon Soro, en état d’arrestation et son ex-collaborateur, feu Lambert Coulibaly, ex-DAAF à l’Assemblée Nationale, ont été aussi visitées.
Le 23 décembre dernier, Guillaume Soro a dérouté son vol privé vers Accra, au Ghana, alors qu’il rentrait à Abidjan après six mois en Europe. Au cours de son séjour, il avait animé des rencontres dans des think tank, au cours de crushs parties avec ses partisans. Le discours était partout le même : le pays va mal avec Alassane Ouattara.
C’est au moment de son retour, annoncé plusieurs jours en avance, avec un rendez-vous pris avec ses partisans à l’aéroport, grâce aux autorisations d’atterrissage accordées par l’Etat, que tout s’est gâté.
L’ex-président de l’Assemblée nationale a eu les ailes lestes et a pu échapper à une interpellation pour répondre du délit « d’atteinte grave à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national » selon les accusations du Procureur de la République du Tribunal d’Abidjan-Plateau.
Des armes découvertes dans la foulée lui sont attribuées et c’est dans ce cadre que ces fouilles de domiciles sont effectuées à Abidjan et à Ferkessédougou. Guillaume Soro promet ne pas baisser les bras et organise la riposte. Ce 31 décembre, l’acte 1 sera de s’exprimer au même moment que le Président de la République, Alassane Ouattara.
Une dizaine de ses partisans ont été interpellés et sont à la MACA, la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan.
Adam’s Régis SOUAGA
7info.ci