Société

Lakota : des poissons morts découverts dans une rivière, la thèse d’une pollution aux déchets toxiques avancée

Mis à jour le 13 janvier 2025
Publié le 13/01/2025 à 4:02 , , ,

Fait naturel ou œuvre humaine ? A Tagoberi et Kakolilié, des villages du département de Lakota, l’on se pose cette question depuis la découverte d’une grande quantité de poissons morts flottants à la surface de la rivière Niounourou.

 

Que s’est-il réellement passé à Tagoberi et Kakolilié dans le département de Lakota ? Depuis quelques jours, les populations se posent la question.

Une découverte peu inhabituelle de diverses espèces de poissons morts flottants à la surface de la rivière Niounourou, intrigue.

Plusieurs versions circulent à cet effet. Selon un internaute qui en parle sur les réseaux sociaux, les faits sont liés à des activités d’orpaillage clandestin.

Des adeptes de cette activité interdite auraient déversé des produits peu recommandés dans la rivière.

Une autre version obtenue de Kokolilié fait état d’utilisation de produits toxiques dans l’activité de pêche.  

« Cette situation est due à l’utilisation de produits toxiques par des pêcheurs véreux. Et pourtant les dangers de l’utilisation des produits toxiques pour la pêche ont fait l’objet de sensibilisation ici », explique à 7info d’une voix empreinte de colère Jean-Marc Dago, fils de Kokolilié.

 

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Dans une note consultée par 7info ce lundi 13 janvier 2025, la sous-préfecture de Niambézaria lance l’alerte.

« Le sous-préfet de porte à la connaissance de la population que des produits toxiques ont été déversés par des inconnus dans une partie de la section de la rivière Niounourou située entre les villages de Tagoberi et Kakolilié causant ainsi la mort de nombreuses espèces de poissons », indique le document signé par Marius Béhira, sous-préfet de la localité et daté du samedi 11 janvier 2025.

À en croire l’administrateur civil, des analyses sont en cours sur des prélèvements faits. Mais il n’hésite pas à évoquer la piste de la pêche aux produits toxiques.

En attendant les résultats de ces analyses, l’autorité sous-préfectorale invite les populations riveraines à s’abstenir de boire l’eau de la cette rivière ainsi que de consommer les produits qui en sont issus, notamment les poissons, les crevettes et autres.

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