Selon les médias, un soldat algérien aurait perdu la vie dans l’attaque djihadiste à la frontière avec le Mali. C’est un attentat à la voiture piégée ce dimanche 9 février dans la ville de Bordj Badji Mokhtar. L’Algérie jusque-là épargnée par le terrorisme a été frappée sur son sol. C’est la première fois que cette situation se produit.
Le pays paie sûrement l’instabilité sécuritaire dans le Sahel. Jusque-là hors d’atteinte, l’Algérie est devenue la cible des djihadistes. Le dimanche 9 février, selon le communiqué de l’armée algérienne, « un détachement de l’Armée Nationale Populaire (ANP) a été la cible, à 10 H 50, à Bordj Badji Mokhtar en 6e région militaire, d’un kamikaze à bord d’un véhicule tout terrain piégé ». Le véhicule miné tentait de s’introduire dans une caserne militaire située à la frontière avec le Mali. Le militaire en faction a très vite compris le piège et l’a payé de sa vie.
Le Sahel est en proie aux attaques djihadistes répétées ces dernières années. L’Algérie qui n’avait pas voulu s’impliquer militairement au Sahel, menait des médiations pour ramener le calme dans la région. Il y a 3 ans de cela le pays avait essuyé une attaque djihadiste. Deux policiers algériens avaient péri lorsqu’un membre du groupe état islamique (EI) avait déclenché ses explosifs en tentant d’entrer dans un bâtiment de la police à Tiaret, à 350 km au sud-ouest d’Alger comme rapporté par France 24.
Alger s’inquiète de la sécurité à ses frontières et prépare déjà un plan de sécurisation de ses régions les plus sensibles.
Eric Coulibaly
7info.ci