A un an de l’élection présidentielle, des opposants au régime d’Abidjan fourbissent leurs armes pour conquérir ou reconquérir le pouvoir. Dans cette quête effrénée de la magistrature suprême, tous les coups sont permis. Injures, menaces, repli identitaire, intoxication… Face à cette situation, Lancina Karamoko, président de Liberté Démocratie pour la République (LIDER) a animé une conférence de presse ce jeudi 19 septembre pour tirer la sonnette d’alarme sur les dangers que pourrait engendrer cette façon de faire la politique.

« Samedi dernier au parc des sports de Treichville, Monsieur Alain Lobognon a prémédité un gouvernement d’union nationale dans les mois à venir. Des propos dont le but est de préparer l’esprit des populations à d’éventuels troubles », est-il convaincu.

Le premier responsable de LIDER soutient que cet ancien ministre des Sports est nostalgique du temps de la rébellion armée dont il était l’un des dirigeants. Une rébellion qui a permis à Lobognon et ses camarades des Forces Nouvelles de s’enrichir selon lui.

« Lobognon est nostalgique du temps de la rébellion. Il veut encore une autre rébellion en Côte d’Ivoire pour s’enrichir illégalement. Où ont-ils mis l’argent des casses des agences de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest  des villes de Bouaké, Man et de Korhogo ? Son passage au ministère des sports a été marqué par le détournement de primes de joueurs. Cet homme n’est pas un modèle de probité », soutient Lancina Karamoko.

Concernant la plateforme de l’opposition dirigée par le président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) le président de LIDER affirme qu’il s’agit plutôt d’une alliance de dupes dans laquelle chacun a son propre agenda.

« Bédié veut profiter du Front populaire Ivoirien (FPI) de Gbagbo, le FPI de Gbagbo veut aussi profiter du PDCI pour se faire entendre  » croit-il savoir.

 Le président de LIDER a exhorté les Ivoiriens à la vigilance et au calme face aux agissements de l’opposition.

 Arnaud Houssou

7info.ci