C’est un rappel à l’ordre de l’Autorité Nationale de la Presse ANP. Dans un communiqué, l’organisation enjoint les rédactions d’arrêter la diffusion d’informations non certifiées sur leur fil d’actualité et dans leurs organes de presse. Elle en appelle à la responsabilité et au respect du code de la déontologie du métier.

Donner l’information, la vraie surtout en temps de crise comme c’est le cas actuellement avec la pandémie du coronavirus, qui a fait plus de 8000 morts à travers le monde, est ce qui a poussé l’Autorité Nationale de la Presse (ANP) à monter au créneau pour demander aux journalistes de vérifier l’information avant diffusion. Les bonnes sources sont les sources officielles.

« Des informations relatives au traitement de la maladie à coronavirus circulant sur les réseaux sociaux sont reprises par certains journaux et présentées comme remèdes à cette pathologie, alors que ces supposées prophylaxies n’ont jamais été attestées par la communauté scientifique médicale. Les seules mesures de prévention et de traitement connues à ce jour et dignes d’être portées à la connaissance du public sont celles indiquées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Ministère de la santé et de l’hygiène publique. L’Autorité nationale de la presse (ANP), en appelle donc au sens de la responsabilité sociales des rédactions face à cette maladie contagieuse et mortelle, et les enjoint de mettre un terme, sans délai, à la diffusion de ces informations non certifiées et qui en rajoutent à la psychose généralisées perceptibles chez les populations » invite Samba Koné, président de l’ANP.

Alors que la Chine se remet peu à peu de la pandémie, l’Europe est au plus mal. L’OMS demande donc à l’Afrique de « se préparer au pire » et les médias doivent pour leur part, véhiculer la bonne information afin d’éviter tout débordement.

Eric Coulibaly

7info.ci