Les forces françaises continueront leur mission dans le Sahel et verront le nombre de soldats français s’accroître de 220 nouveaux soldats. Emmanuel Macron au terme de la réunion avec les Chefs d’Etat du G5 Sahel ce lundi 13 janvier a décide l’envoi dans le feu de l’action de 220 nouveaux soldats en soutien au 4500 militaires engagés sur le front anti-terroriste dans le Sahel ouest-africain. La position des Présidents du G5 Sahel est donc désormais connue sur la présence de l’Armée française dans cette région du Sud du Sahara.
Lors d’un sommet à Pau, ce lundi 13 janvier, le G5 Sahel et la France se sont accordés sur la mise en place d’une « coalition pour le Sahel« . Elle regroupera ces six Etats, les partenaires déjà engagés, ainsi que « tous les pays et organisations qui voudront y contribuer.
Des doutes subsistaient autour de cette réunion du lundi 13 janvier quant à sa capacité à relancer une « dynamique » positive de cette coopération militaire entre la France les pays du G5 Sahel.
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Car quelques semaines avant la tenue de la réunion, les lignes commençaient à être rouge entre le président français, Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel relativement aux “sentiments anti-français“ et sur les motifs réels de la présence des troupes françaises dans le Sahel. Embêté par ce sentiment “anti-français“, qualifié de suscité par « des puissances étrangères », Macron avait demandé aux Chefs d’Etats du 5G Sahel de clarifier leurs positions.
Tout est donc clair désormais depuis ce lundi. Les positions des bénéficiaires africains de l’engagement français sont clarifiées. Les forces françaises resteront aux côtés des forces burkinabé, malienne, tchadienne et nigérienne pour combattre le terrorisme dans le Sahel.
Le Président français, Emmanuel Macron, en plus d’afficher sa volonté de continuer à soutenir le G5 Sahel, a annoncé le déploiement de « 220 militaires » supplémentaires pour renforcer l’opération Barkhane.
Depuis août 2014, la France a déployée environs 4 500 soldats au Sahel, dans cette vaste région déshéritée.
La nouvelle option est de se concentrer sur la zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, là où se concentrent selon les services de renseignement, le noyau des actions terroristes.
Après une série de durs revers pour les armées africaines et la perte de treize soldats français en novembre 2019, cette réunion des « gbès » (vérités) à Pau a renforcé la coopération militaire entre le G5 Sahel et la France en vue de trouver une solution définitive à cette crise qui continue de faire des victimes.
Drissa DIANE
7info.ci
