L’Etat-major général des armées du Burkina Faso exige désormais, d’être informé 48 heures à l’avance du survol de tout aéronef français, de ses bases et zones d’opération.

C’est dans une note adressée à l’Ambassade de France au Burkina Faso, que l’État-major des armées de ce pays adresse cette interpellation. Dans ce courrier en date du vendredi 15 novembre, l’armée burkinabè signifie que son action s’inscrit dans le cadre de la sécurisation de son espace aérien. L’Etat-Major général des armées du Burkina Faso dit constater “depuis un certain temps” et ce ” de façon récurrente, que des aéronefs non identifiés survolent” ses “ bases et zones d’opération“.

“ (…) j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que désormais, des instructions ont été données aux unités déployées pour que ces aéronefs soient considérés comme ennemis et traités comme tels”, prévient l’armée burkinabè, dans un communiqué signé du Général de Brigade, Moise Miningou, Chef d’Etat-major général des Armées burkinabè.

Pour l’armée du Burkina Faso, le déplacement de tout appareil français au-dessus des zones indiquées, doit faire l’objet d’une information préalable de 48 heures et aussi en coordination avec ses services.

Richard Yasseu

7info.ci