Le calendrier scolaire 2018-2019 passe de trois trimestres à deux semestres. L’annonce a été faite ce lundi 13 mai par la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, au cours d’une conférence de presse. Cet réaménagement du découpage scolaire est dû aux perturbations engendrées par les grèves provoquées par des syndicats d’enseignants, selon Kandia Camara.
La ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a tenu ce lundi 13 mai, à son cabinet, à la Tour D, une conférence de presse. L’objet de cette conférence de presse était d’annoncer l’réaménagement du calendrier scolaire 2018-2019.
Ainsi dans l’enseignement général, l’année scolaire va fonctionner en deux semestres au lieu de trois trimestres. Pour l’enseignement technique et la formation professionnelle, le mode de fonctionnement reste le même.
Cet réaménagement touche aussi le calendrier des examens scolaires plus précisément celui du CEPE qui se déroulera désormais le lundi 1er juillet 2019 au lieu du 05 juin 2019 comme initialement établi.
Par contre les dates des examens du BEPC et du baccalauréat restent inchangées. Ceux-ci se déroulerons respectivement pour le BEPC du 17 au 21 juin et pour le Bac du 08 au 21 juillet 2019.
Selon Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les arrêts incessants des cours dans les établissements ont eu un impact négatif considérable non seulement sur le rythme des apprentissages, mais également sur le contrôle continu et les évaluations sommatives internes. L’année scolaire 2018-2019 se présente comme une année particulière du fait des perturbations engendrées par les grèves provoquées par des syndicats d’enseignants, a-t-elle indiquée.
Kandia Camara a saisi cette opportunité pour se prononcer sur le mot d’ordre de grève lancé par la COSEFCI.
« Je marque mon indignation face au mot d’ordre de grève de la COSEFCI » a-t-elle soutenu face à la presse. Selon elle, cette grève annoncée par ce syndicat est purement illégale car n’ayant pas reçu de préavis de grève. Aussi dit-elle « au moment où nous prenons des mesures pour une fin d’année réussie et alors que le gouvernement s’active à répondre aux préoccupations des syndicats, la COSEFCI lance à nouveau un mot d’ordre de grève » dénonce-t-elle.
Kandia Camara menace et prévient tous ceux qui vont suivre ce mot d’ordre de grève. « Les perturbateurs assumeront les conséquences de leurs actes », a-t-elle prévenu.
Des conséquences lourdes dont la radiation attendent tous les contrevenants, selon la ministre.
Pour ne pas subir ces conséquences annoncées, Kandia Camara a lancé un appel à la responsabilité de tous les acteurs qui doivent contribuer à créer un climat propice à la bonne prise de décision relativement à leurs préoccupations. Elle invite tous les enseignants au refus de ce mot d’ordre de grève.
DIANE Drissa, stagiaire