Le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso a donné un peu plus d’informations sur les actions qu’il mène à la tête de son pays. En visite à son armée basée dans la région des Cascades, il a levé un coin de voile sur un autre motif de son engagement.

Il n’y a pas que la lutte contre le terrorisme qui motive l’engagement du président de la transition au Burkina Faso.

Le capitaine Ibrahim Traoré l’a signifié aux forces de défense et de sécurité de son pays. C’était au cours d’un déplacement à Banfora dans la région des Cascades.

À ses hommes basés dans cette partie de son pays, le capitaine Ibrahim Traoré a dit sa satisfaction pour les avancées enregistrées dans la lutte contre le terrorisme.

Le chef de l’État burkinabè leur a également signifié que l’engagement de son pays n’est pas seulement contre le terrorisme. Il est aussi une lutte pour la libération totale, une « guerre de décolonisation ».

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« Préparez-vous à la guerre de haute intensité », a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré tel que rapporté par le confrère Agence d’information du Burkina (AIB).

Le président de la transition au Burkina Faso a dans cet ordre d’idée mis en garde contre toute entreprise qui ramerait à contre-courant.

« Quiconque, je dis bien quiconque, que ce soit des terroristes ou tout autre armée qui croit venir troubler notre quiétude, nous devrons nous préparer pour les accueillir sur le long terme et intensément », prévient Ibrahim Traoré.

Le Burkina Faso est dirigé par un gouvernement issu d’un coup d’État depuis janvier 2022. Avec ses voisins le Mali et le Niger, il a formé l’Alliance des États du Sahel (AES).

Une organisation dont les membres appellent à leur sortie de la CEDEAO, l’organisation sous-régionale ouest-africaine.

Richard Yasseu