L’affaire Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI) prendra-t-elle un nouveau virage avec l’élection d’un nouveau procureur général ? Pas si sûr, fait savoir le porte-parolat de la Cour.

La magistrate gambienne Fatou Bensouda va bientôt céder le fauteuil de procureur général de la Cour pénale internationale. Son successeur, le britannique Karim Khan élu en fin de semaine prendra fonction le 16 juin 2021. Pour son mandat de neuf ans, cet avocat habitué des juridictions internationales va hériter de plusieurs dossiers dont celui de Laurent Gbagbo.

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L’ancien dirigeant ivoirien et son ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé, on se rappelle, étaient accusés par le bureau du procureur de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre qu’ils auraient commis pendant la crise postélectorale de 2021-2011 en Côte d’Ivoire. Mais depuis janvier 2019, après huit ans de procès, ils ont été acquittés par la CPI. Cependant, leur libération n’est toujours pas totale.

Suite à un appel interjeté par la procureure Fatou Bensouda, l’affaire est en suspend, dans l’attente d’une décision de la Chambre d’appel de la CPI.

L’arrivée prochaine du procureur Khan aura-t-elle un impact sur ce dossier ivoirien ? Le porte-parolat de la CPI répond par la négative. « L’affaire concernant M. Gbagbo et M. Blé Goudé est devant la Chambre d’appel de la CPI. Elle n’est pas affectée par l’élection de M. Khan », fait savoir Fadhi El Abdallah le porte-parole de la CPI, joint par 7info.ci.

L’affaire Laurent Gbagbo faut-il le rappeler est l’un des dossiers complexes dont la gestion, a fortement pesé sur la légitimité de la CPI.

Richard Yasseu
7info.ci